À l’ombre, alanguies
C’est le résultat d’une recherche faite à trois autour de l’idée d’un patio méditerranéen. Le point de départ est un poème évoquant le début d’une soirée d’été dans le sud de la France : ce moment fugace où les couleurs changent et où les ombres grandissent. Cela a donné naissance à une paroi tuftée qui se prolonge en tapis au sol. Celle-ci est percée d’une fenêtre laissant songeuse la personne qui regarde au travers. Maak & Transmettre invite le spectateur à éprouver cette pièce en se baladant autour, en jouant avec la transparence de la fenêtre ou en venant se prélasser dessus. Le résultat est scénographique, presque théâtral, à la limite entre une œuvre et un objet de design.
“ Un tapis sur lequel tu te loves et t’allonges, pour regarder l’arbre du voyageur se balancer sous la brise du vent de la fenêtre entrouverte. À côté de moi mes sœurs jouent silencieusement sur l’échiquier et le temps coule lentement. Le soleil baisse faisant grandir l’ombre des arches. Accoudée contre ce morceau de bois, alanguie sur le « bancaous ». J’entends le cliquetis au loin des verres qui s’entrechoquent sur le plateau que Mathilde apporte dans le patio. Les guirlandes s’allument. La tomette fraîche sous les pieds tamisée par les rideaux. Les insectes veulent se joindre à la partie et tournoient autour de nos verres de limoncello. Chacune s’arrête quittant la moiteur lancinante de l’après-midi pour la fraîcheur de la nuit qui laisse place à la fête sous le regard amusé des oiseaux. »
photos, illustrations
ⓒ Maak & Transmettre
À l’ombre, alanguies
C’est le résultat d’une recherche faite à trois autour de l’idée d’un patio méditerranéen. Le point de départ est un poème évoquant le début d’une soirée d’été dans le sud de la France : ce moment fugace où les couleurs changent et où les ombres grandissent. Cela a donné naissance à une paroi tuftée qui se prolonge en tapis au sol. Celle-ci est percée d’une fenêtre laissant songeuse la personne qui regarde au travers. Maak & Transmettre invite le spectateur à éprouver cette pièce en se baladant autour, en jouant avec la transparence de la fenêtre ou en venant se prélasser dessus. Le résultat est scénographique, presque théâtral, à la limite entre une œuvre et un objet de design.
“ Un tapis sur lequel tu te loves et t’allonges, pour regarder l’arbre du voyageur se balancer sous la brise du vent de la fenêtre entrouverte. À côté de moi mes sœurs jouent silencieusement sur l’échiquier et le temps coule lentement. Le soleil baisse faisant grandir l’ombre des arches. Accoudée contre ce morceau de bois, alanguie sur le « bancaous ». J’entends le cliquetis au loin des verres qui s’entrechoquent sur le plateau que Mathilde apporte dans le patio. Les guirlandes s’allument. La tomette fraîche sous les pieds tamisée par les rideaux. Les insectes veulent se joindre à la partie et tournoient autour de nos verres de limoncello. Chacune s’arrête quittant la moiteur lancinante de l’après-midi pour la fraîcheur de la nuit qui laisse place à la fête sous le regard amusé des oiseaux. »
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